Mon deuxième billet paru sur Le blogue d'ANEB.
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Suite du texte ici.
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L’espoir.
C’est d’abord de ne
pas le percevoir. De ne pas le saisir de ne pas même arriver à le nommer. C’est
avant tout de n’en avoir aucune idée.
Écoute.
Ralentis.
Arrête. Observe le monde si loin là-bas. Regarde ta solitude du coin de l’œil.
Scrute l’absence et fixe le vide un instant. Tend l’oreille à ce qui te
traverse l’esprit. À tout ce qui surgit. Écoute attentivement. Écoute le vrai,
le spontané.
C’est bien vite la
peur. La peur de constater que ta maladie elle est grave. Ta folie obsédante.
Ton anorexie tenace et ton découragement immense. C’est d’être certaine que tu
n’as ni la force ni l’énergie de t’en extirper mais c’est de penser tout d’un
coup une parcelle de seconde que tu es plus maline que ça. Que tu as le tour de
l’impossible. Que tu sais soulever les montagnes et déchiffrer les énigmes
insolvables.
Attrape ton
reflet dans le miroir et déclare-lui que ça suffit. Brasse-toi la cage de
corps. Bondis dehors. Quête une caresse. Arme-toi de patience.
Suite du texte ici.
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