samedi 5 avril 2014

Juste avant que mon samedi soir ne m'appelle.
Il me prend l'envie de m'essayer à un bilan.

(Avec cette douce et exaltante impression.
Que vu l'ampleur de ce que j'ai vécu en six jours.
L'exercice est pas mal ambitieux.)

D'abord lundi tout s'est amorcé par une généreuse rencontre d'ouverture, laquelle a été suivie d'un mémorable tour du campus conté par le vétéran du centre Jim Oliver.  Puis, de mardi à aujourd'hui, j'ai participé aux ateliers d'écriture et de performance suivants :
- Words around the world (tradition du conte, rythmes et rimes, culture africaine) avec Jean-Pierre Makosso ;
- Teaching poetry to the world (expériences poétiques pour enfants et adolescents) avec Emilie Zoey Baker ;
- Writing under the influence (méditation et actes spontanés, ivresses et danse) avec Tanya Evanson ;
- Lip gloss & Tongue Floss (poésie sonore, décomposition de la langue, énergie des mots et des non mots) avec Steven Ross Smith ;
- Writing for spoken word (pouvoirs de la publication imprimée et de la performance) avec George Elliott Clarke.
Et tout cela sans conter le détour par le village, le feu de camp, la baignade aux hot-springs, le cercle de parole-partage intime et grandiose de jeudi soir...

Comme prévu, j'écris et je dis.

J'ai une chambre-appartement largement fenêtrée qui me sert de poste de veille, une cabane-studio dans laquelle je me réfugie pour écrire à voix haute, un accès à une immense cafétéria toute vitrée où je partage des repas en inspirante (et délirante) compagnie, un bistrot qui concocte d'excellents allongés...  Et tout, tout, tout ce dont j'ai besoin pour me consacrer entièrement à ma poésie.

Bref, c'est fou raide.

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