lundi 30 avril 2012

Il y a du rouge, beaucoup de rouges pour colorer ma vie, ces temps-ci.
Ce qui se passe à l'extérieur pénètre mes territoires d'écriture : j'ai l'impression que je ne peux pas, que je ne veux pas faire autrement.

Je suis à la rue, un peu sans mes langages.  Il y a tant à dire, et encore plus à hurler.









Il y a Fermaille, cette revue hebdomadaire qui se présente depuis le début de la grève comme un magnifique expiratoire de création.  C'est un espace de paroles et de voix qui supportent l'urgence - d'écrire, d'exprimer.  Et c'est beau.  C'est fou comme c'est beau.

J'écris pour Fermaille, grâce à Fermaille : j'ai cette chance d'avoir un espace qui héberge ma voix.
J'essaie de plus en plus d'accepter le fond et la forme, de mes urgences.  Je prends de moins en moins le temps de réécrire : j'écris dans le chaos, sur fond de crise.

J'ai publié Ce n'est rien dans le Fermaille #7, et j'ai tout récemment partagé mon texte J'étais là, amoureux, dans le Fermaille #11.  Sachez-le : tous ces fermaillages sont en ligne.  Fouinez, explorez, partagez...  Mille élans, mille souffles, mille inspirations reposent là-dedans.  Mais gâtez-vous : essayez donc de vous procurer le format papier.  Tous les lancements ont lieu les lundis soirs, quelque part dans la ville.  Restez à l'affut en nous suivant ici.

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